dimanche 18 janvier 2009

ESSLLI, 21st European Summer School in Logic, Language and Information - Final Call for Papers

ESSLLI 2009
(student Session)
Bordeaux
20-31 juil. 2009

The 2009 ESSLLI Student Session will take place from July 20 to July 31 in Bordeaux, France, as part of the annual European Summer School in Logic, Language, and Information. We invite paper submissions from students in the areas of logic and computation, logic and language, and language and computation for presentation in the oral session or in the poster session. All submissions will be reviewed by three experts in the field, and those selected for presentation will be published in the proceedings. The Student Session is an excellent venue to present work in progress, and also to gain experience presenting one’s research to a wide audience. As in previous years, Springer is offering 500 Euro in textbooks for the best paper award, and 250 Euro in textbooks to each of two runners-up.

The (extended) deadline for submission is February 14, 2009.

For more details, please see the full call for papers: http://www.stanford.edu/~icard/esslli/call
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vendredi 16 janvier 2009

International Workshop on Hybrid Logic 2009 (HyLo 2009) - Call for Papers

"Commemorating the Ten Years of HyLo"
15 - 17 July, 2009
Nancy, France

WORKSHOP PURPOSE:
Hybrid logic is a branch of modal logic allowing direct referenceto worlds/times/states. It is easy to justify interest in hybridlogic on the grounds of applications, as the additional expressivepower is very useful. In addition, hybrid-logical machineryimproves the behaviour of the underlying modal formalism. Forexample, it becomes considerably simpler to formulate modal proofsystems, and one can prove completeness and interpolation resultsof a generality that is not available in orthodox modal logic.But more generally, the topic of HyLo 2009 is not only standardhybrid-logical machinery (like nominals, satisfaction operators,binders, etc) but also extensions of modal logic that increaseits expressive power in one way or other.

HyLo 2009 will be an special event, conmemorating the ten yearssince the organization of the first HyLo workshop in 1999.

HyLo 2009 will be relevant to a wide range of people, includingthose interested in description logic, feature logic, appliedmodal logics, temporal logic, and labelled deduction. The workshopcontinues a series of previous workshops on hybrid logic. Theworkshop aims to provide a forum for advanced PhD students andresearchers to present and discuss their work with colleagues andresearchers.

For more general background on hybrid logic, and many of the keypapers, see the Hybrid Logics homepage (http://hylo.loria.fr/).

SUBMISSION DETAILS:
We invite the contribution of papers reporting new work fromresearchers interested in hybrid logic. Details about the submissionprocedure will be announced in the second call for papers. The acceptedpapers will appear in the workshop proceedings, and selected paperswill be included in a special volume to conmemorate the 10th aniversaryof the first Hybrid Logic Workshop.One author for each accepted paper must attend the workshop in order topresent the paper.

INVITED SPEAKERS:

To be announced

ORGANIZERS:

  • Carlos Areces (INRIA Nancy Grand Est, areces at loria.fr)
  • Patrick Blackburn (INRIA Nancy Grand Est, blackbur at loria.fr)

PROGRAM COMMITTEE:

  • Carlos Areces (INRIA Nancy Grand Est, co-chair)
  • Patrick Blackburn (INRIA Nancy Grand Est, co-chair)
  • Thomas Bolander (Technical University of Denmark)
  • Torben Brauner (Roskilde University)
  • Stephane Demri (LSV Cachan)
  • Santiago Figueira (University of Buenos Aires)
  • Valentin Goranko (University of the Witwatersrand)
  • Ian Hodkinson (Imperial College London)
  • Ulrike Sattler (University of Manchester)
  • Thomas Schneider (University of Manchester)
  • Balder ten Cate (University of Amsterdam)

IMPORTANT DATES:

  • Deadline for submissions: Sunday, 1st March 2009
  • Notification of acceptance: Monday, 30th of April 2009
  • Deadline for final versions: Friday, 1st of May 2009
  • Workshop dates: 15 to 17 July, 2009

FURTHER INFORMATION:
http://hylo.loria.fr/content/Hylo09
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vendredi 9 janvier 2009

Modelling Human Activity for the Purpose of Flight Analysis

P. Le Blaye, L. Wioland, L. Chaudron, F. Dehais,
J.Y. Grau & O. Penelaud
(HCP-1999)



Abstract:

ONERA and IMASSA are currently involved in a research program which aims at defining a methodology for the analysis of military aircrews’ activity during everyday operations. The proposed methodology is different from the flight analysis processes currently used by airlines, for instance, as it is clearly focused on the human activity: it is based on a model of generic activity, built from aircrews’ verbalisations and flight simulations, which is used as a reference to identify possible discrepancies between this generic model and the actions actually performed during the flight. Those discrepancies are then interpreted using a typology of typical safety relevant events, which was established by an extensive review of incidents cases.


Keywords: human activity, aviation safety, flight analysis, cognitive modelling.


Download pdf file: here.
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dimanche 4 janvier 2009

Bonne Année 2009 !

2008 : Y'a pas de quoi être fier... un espoir pour 2009 ?


Le télézapping de l'année
par lemondefr .

vendredi 2 janvier 2009

Les enjeux scientifiques du LHC

Le collisionneur LHC équipé de ses détecteurs de particules va permettre d’accroitre notre connaissance de la nature en explorant un vaste domaine qui est encore une « terra incognita »…
Nous allons faire un grand pas dans l’infiniment petit mais ce collisionneur est aussi une formidable machine à remonter le temps pour essayer de comprendre les tout premiers instants de l’Univers.

Le modèle standard de la physique des particules

Le modèle standard de la physique des particules est la théorie qui décrit la structure ultime de la matière ; elle a été élaborée dans les années 1960-70, et propose la meilleure description que l’on connaisse pour l’instant des constituants élémentaires de la matière et des forces qui s’exercent entre eux.

Dans ce modèle, les particules élémentaires se classent en particules de matière, aussi appelées fermions, et en particules médiatrices des forces, les bosons.

Il y a trois familles de particules de matière, chaque famille comprenant deux quarks (constituants ultimes des noyaux atomiques), les composants des nucléons (proton ou neutron) qui forment les noyaux atomiques, et deux leptons (particule de la famille de l'électron, insensible à l'interaction forte), l’un chargé (comme l’électron ou le muon : particule semblable à l'électron, mais plus lourde) et son neutrino associé (particule élémentaire qui interagit très faiblement, il en faut des milliards pour en détecter un). Toutes les particules de matière ont également un équivalent en antimatière, une forme de matière en quelque sorte « inversée », qui a des caractéristiques, comme la charge, inversées.

Les quatre interactions fondamentales sont véhiculées par leurs bosons "intermédiaires" : le photon pour l’interaction électromagnétique, les W et Z pour l’interaction nucléaire faible, les gluons (transmettent l'interaction forte entre les quarks) pour l’interaction nucléaire forte. La gravitation est véhiculée par le graviton, mais ne peut être décrite dans le formalisme quantique actuel.

Le modèle standard fait également appel à un certain nombre de paramètres définissant les couplages entre ces différentes particules. Seuls les quarks ne sont jamais observés directement, mais toujours par assemblage soit de trois quarks (les baryons, comme le proton ou le neutron), soit d’un quark ou d’un antiquark (les mésons, comme le pion ou le kaon).

Les grandes questions de la physique des particules

Depuis 1973, avec la découverte des « courants neutres » (interactions faisant intervenir le boson Z) qu’il avait prédits, le modèle standard été vérifié dans de nombreuses expériences, et jamais mis en défaut. Cependant les théoriciens le considèrent comme incomplet car il reste encore un grand nombre de questions dont certaines réponses sont peut-être au-delà de ce modèle :


  • Quelle est l’origine de la masse ?
Le modèle standard possède un mécanisme dit « de brisure de symétrie » qui donne la masse aux particules élémentaires que nous connaissons. Ce mécanisme fait apparaître une particule appelée boson de Higgs (particule élémentaire prévue par le Modèle standard, mais qui n’a encore jamais été observé), la « déesse-mère » de toutes les autres particules. Mais nous n’en connaissons pas la masse. Le collisionneur LHC devrait permettre d’observer cette particule hypothétique et d’en mesurer sa masse.


  • Pourquoi l’antimatière est-elle si rare ?
Au début du big bang, matière et antimatière étaient en quantités égales mais aujourd’hui l’antimatière semble être très rare. C’est en étudiant des processus particuliers dans les collisions des particules du LHC que l’on aura une compréhension plus fine du processus par lequel ce déséquilibre à dû se produire. L’une des expériences du LHC est dédiée à cette recherche.


  • Peut-on comprendre la soupe primordiale de l’Univers ?
Aux premiers instants de l’Univers la température était très élevée et les densités très fortes, le LHC est capable de recréer ces conditions où les particules élémentaires (quarks et gluons) ne sont pas confinées mais se propagent librement dans un nouvel état de la matière que l’on appelle un « plasma de quarks et gluons » et une expérience sera dédiée à cette étude.


  • Les particules supersymétriques existent-elles ?
A des énergies bien plus grandes que celle que pourra atteindre le collisionneur, les interactions fortes et les interactions électrofaibles pourraient ne constituer qu’une interaction unique… Actuellement les théories supersymétriques qui prévoient une symétrie entre les particules élémentaires constituant la matière et les médiateurs des interactions, apppelée « supersymétrie », pourraient conduire à cette unification. Dans ce cas il devrait exister des particules « supersymétriques » partenaires des particules élémentaires actuellement connues, et les plus légères d’entre-elles devraient alors apparaître dans les collisions de protons du LHC.


  • Qu’est-ce-que la matière noire ?
Les observations astrophysiques indiquent qu’une grande partie de l’Univers serait constituée d’un type de matière qui n’émet pas de rayonnement électromagnétique, il est appelée « matière noire ». Nous ne pouvons le percevoir qu’au moyen d’effets gravitationnels mais les physiciens des particules possèdent dans leurs théories supersymétriques une particule appelée « neutralino » qui pourrait expliquer l’origine de cette « matière noire ». Cette particule pouvant être produite dans les collisions de haute énergie, le LHC pourrait permettre de la découvrir.


  • Notre espace-temps a-t-il plus de quatre dimensions ?
Les grandes théories qui permettent d’aller jusqu’à l’unification de l’interaction gravitationnelle avec toutes les autres s’appuient principalement sur la théorie des « supercordes », mais celle-ci requiert un nombre de dimensions bien supérieur aux quatre de l’espace-temps considéré jusqu’alors, c’est un univers à dix dimensions. Le LHC pourrait permettre de confirmer l’existence de ces dimensions supplémentaires.

Pour en savoir plus :

LHC, l’épreuve de vérité pour la physique ? conférences à la Cité des Sciences et de l’Industrie en sept 2007, visionnables et téléchargeables en ligne.
Pour aller plus loin, lire "Qu’est-ce que la masse ?" (pdf) extrait de la revue Elementaire
Ecouter les podcasts de Ciel et Espace Radio intitulés "Matière noire, Energie Sombre : à l’aube d’une révolution".
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jeudi 1 janvier 2009

Les enjeux philosophiques du LHC

Le Laboratoire de Recherche sur les Sciences de la Matière (Larsim), dirigé par Etienne Klein au CEA/Saclay, a mené une réflexion sur les enjeux philosophiques des recherches conduites au Large Hadron Collider (LHC).

Pour cela, l’équipe du Larsim a réuni un groupe de travail composé de théoriciens et d’expérimentateurs du CEA et effectué plusieurs déplacements au CERN afin de visiter le LHC et de s’entretenir avec les théoriciens travaillant sur place. Cette démarche a abouti à la rédaction de trois rapports :
  • La Physique des particules à la croisée des chemins, rédigé par Etienne Klein, constitue une introduction aux enjeux théoriques des expériences effectuées au LHC, notamment de celles qui visent à découvrir le boson de Higgs (particule élémentaire prévue par le Modèle standard, mais qui n’a encore jamais été observée), mais fait aussi le point sur l’état des connaissances actuelles (le modèle standard, théorie qui décrit la structure ultime de la matière, et les différentes théories qui proposent de le dépasser) et analyse ce que le LHC peut apporter à la connaissance des origines de l’univers ;
  • On the eve of the LHC : conceptual questions in high energy physics, par Alexis Grinbaum, traite des enjeux épistémologiques du LHC : pourquoi une telle mise à l’épreuve expérimentale des théories constitue une occasion pédagogique extraordinaire ? Comment les résultats des expériences peuvent-ils départager les différentes théories en concurrence ? Sur quelles bases juge-t-on que celles-ci sont « naturelles » ?
  • Enfin, l’Éloge philosophique du grand collisionneur de hadrons (les hadrons sont des particules sensibles à l'interaction forte, la plus puissante des quatre forces), de Vincent Bontems, propose une analyse du LHC en tant que grand instrument scientifique sous l’angle de la philosophie des techniques : il met l’accent sur les défis technologiques de la réalisation et du fonctionnement de l’appareil, sur la « phénoménotechnique » rendant possible l’actualisation artificielle de potentialités naturelles extrêmes, et sur la dimension symbolique d’une technologie qui n’a pas d’autre finalité que la connaissance rationnelle.

Pour en savoir plus :

A visiter : http://www.lhc-france.fr/

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